La location, un parcours du combattant ? Pas forcément! D’autant qu’il existe des astuces, coloc, location en meublé pour gagner du temps, et vivre plus sereinement… On y va…

Une location est un contrat qui engage deux parties. Alors, autant partir sur des bonnes bases et  connaître les droits et devoirs de chacun.. si si si, ils existent…  Première règle, louer un logement  en conformité avec la loi. Ce qui veut dire ? Qu’il doit être salubre et décent. Le propriétaire a en effet l’obligation de louer un logement de minimum 9 m2  avec 2,20 mètres sous plafond. Il doit disposer d’une installation chauffage adaptée et d’eau potable.  Une cuisine ou  un coin cuisine doit être prévu.  Si ce n’est pas le cas, le  locataire peut demander la conformité aux frais du  propriétaire s’il vous plaît.  En revanche, le locataire a, de son côté, quelques devoirs : payer  son loyer à date fixe, refuser la sous-location, (à moins d’avoir l’accord écrit du bailleur ) et prévenir 3 mois à l’avance en cas de départ ( un mois en cas de déménagement en vue d’une embauche)  Si tout est en règle, go…. Sachant qu’il reste encore quelques formalités avant de pouvoir emménager en toute quiétude : rédiger  un contrat de location, effectuer un état des lieux, payer le dépôt de garantie… et souscrire une assurance. C’est absolument obligatoire.

Le contrat de location

Ce n’est pas une formalité, un contrat de location autrement appelé le bail doit être rédigé scrupuleusement. Pour éviter les mauvaises surprises.

C’est le meilleur moyen de se prémunir de part et d’autre contre bien des abus et d’éviter des litiges. Le contrat de location, rappelons le pour les étourdis, doit être écrit (en général par le propriétaire et approuvé par le locataire), et fixer toutes les modalités de la location. Quelles sont-elles ? Coordonnées du bailleur, adresse du logement  et sa destination, type de location (habitation, professionnel, mixte) ainsi que sa superficie. A voir aussi, le montant et la date du paiement du loyer ainsi que ses règles de révision.  Mentions indispensables également, le montant forfaitaire des charges locatives, la date d’entrée dans le logement et  bien sûr, la durée du bail. En général, celui-ci est prévu pour 3 ans. Enfin, ne pas oublier de préciser  le montant du dépôt de garantie. S’il est possible de le rédiger sur papier libre, autant se simplifier la vie, il est très facile de s’en procurer sur internet. A savoir enfin, lorsque le contrat est rédigé par un professionnel, les frais de dossier sont divisés entre propriétaires et locataires.

Louer en meublé ? Comment ça marche

Fiscalement avantageuse, la location de logements meublés est réputée comme étant très avantageuse. Elle implique de répondre à un certain nombre de critères pour être intéressante.

Comment fonctionne la location en meublé ? Elle s’avère en général plus souple que la location traditionnelle. D’abord parce que les baux sont plus courts (un an, voire même neuf mois pour les étudiants au lieu de 3 ans ) et les préavis également raccourcis. On compte un mois, au lieu de trois, pour le locataire. Côté propriétaire, si celui-ci souhaite récupérer son appartement, il doit en faire la demande trois mois avant seulement au lieu de six dans un schéma « classique ». Reste que pour être déclaré « meublé », un appartement doit posséder tout l’équipement nécessaire, doit pouvoir être utilisé et vécu tel quel, le locataire n’ayant plus qu’à poser ses valises. A noter que chaque pièce doit être meublée de façon adéquate. Et ce, même si la loi ne fixe pas de liste exhaustive. Si ce n’est pas le cas, le locataire a la possibilité d’intenter une action judiciaire et de demander le bénéfice de la loi sur les locations nues. Le système a aussi ses inconvénients. Le rendement locatif peut être imputé par des changements locatifs forcément plus fréquent, un risque de vacance locative plus élevé et par un entretien plus onéreux.

La Colocation : des avantages en série…

Vous arrivez dans une nouvelle ville, la recherche d’un logement peut relever du parcours du combattant. En plus du coup de cœur, il faut aussi avoir le bon dossier pour être choisi. Une solution ? La colocation…

L’avantage principal de la colocation réside dans la division du montant du loyer. Pour un loyer similaire, on peut trouver mieux, plus grand, avec une belle vue et une terrasse. De plus, les factures, les charges locatives, les dépenses exceptionnelles sont aussi à répartir entre les colocataires.

Avantage non-négligeable, la colocation n’exclut pas de bénéficier de la CAF. Mieux vaut cependant prévoir une rencontre entre les différents colocs pour être certain que l’alchimie fonctionne et que le remplissage du frigo et le nettoyage de la salle de bains ne seront pas un problème. Attention, ce n’est cependant pas une sous-location, chaque locataire doit être inscrit sur le bail ou alors il faut établir un bail par colocataire ce qui coûte un peu plus cher mais évite de faire jouer la clause de solidarité en cas de défaillance de l’un. Petit détail, l’assurance habitation doit faire apparaître l’ensemble des colocataires car sinon en cas de soucis, l’assureur pourrait refuser de rembourser des dégâts.

Vous êtes prêts…Consultez les sites spécialisés pour trouver un(e) colocataire (www.kel-koloc.fr, www.easycoloc.fr, www.infologement.org)

La GRL prend ses marques !

Créée en 2009 la Garantie universelle des risques locatifs (GRL)  couvre désormais 300 000 contrats et gagne du terrain.

« La GRL ? Un produit efficace qui fonctionne bien » déclare Jean-Jacques Denizard président de l’APAGL (Association pour l’accès aux garanties locatives) à propos de l’assurance GRL, mise en place en 2009. Rappelons son objectif premier. Elle est de permettre à des ménages aux revenus modestes voire précaires d’accéder à la location, et ce même sans disposer de caution solidaire. Comment ça marche ? La Garantie des risques locatifs peut être accordée aux bailleurs, à la condition que le montant du loyer et des charges ne dépasse pas un certain seuil, pour l’heure environ 2 000 € par mois et qu’il représente au maximum 50% des revenus du locataire. De son côté, le bailleur paie une prime d’assurance dont le montant est  fixé par l’assureur. Concrètement, les propriétaires sont donc indemnisés directement par leur assurance du montant de leur loyer impayé sur toute la durée du bail, et ils sont également protégés des dégradations qui pourraient être constatées au départ du locataire et dont ce dernier pourrait être tenu responsable. Reste que même si les assurances ont eu du mal à jouer le jeu, la tendance est positive: +36% de contrats ont été souscrits cette année en un an. De quoi atteindre sans doute la réalisation de l’objectif de la GRL, qui représente 700 000 contrats signés en 2014.

Un nouveau projet immobilier dans l’air?

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