Marseille : la gloire de Pouillon ou l’inverse ? Difficile à dire… De la Canebière au Vieux-Port, l’architecte des années 50 a marqué la cité de son style à nul autre pareil.
Dans le sud, la Seyne sur Mer, les Baux de Provence, Bastia, Marignane, Cassis, Avignon, doivent beaucoup à l’architecte, Fernand Pouillon. Mais Marseille où il a passé ses années de jeunesse, porte elle, incontestablement, l’empreinte de cet artiste qui a beaucoup bâti dans les années 50. En vrac et dans le désordre, c’est l’Evêché, autrement dit l’hôtel de police, l’immeuble rue de la Corderie, un des premiers construits, l’ensemble de la Tourette derrière le Panier, la station sanitaire du port, le building de la Canebière et j’en passe …Ce sont enfin et surtout les immeubles du 42 au 46 sur le Vieux-Port aujourd’hui très prisés (mais il existe toujours un marché du Pouillon, à la location comme à la vente). L’architecte dont la vie est trop tumultueuse pour être racontée ici, a sillonné de nombreux pays. Il signe là une œuvre typique : pierres blondes du Gard, lignes pures, arcades massives agrémentées de loggias et du travail de céramistes et autres sculpteurs. L’ensemble est à la fois très urbain, un rien austère mais aussi en accord total avec le Vieux-Port. Le mieux ? aller voir…
Envie de poser vos valises dans ce quartier?
Fanny
Beaux immeubles,seul petit défaut mal insonorisés,j’y habite.