Le projet de loi pour l’Accès au logement et un urbanisme rénové (Alur) est toujours en débat, qu’en sera t’il des propositions concernant les professionnels de l’immobilier ?
Sur le volet consacré à la profession immobilière, l’Alur (Accès au logement et un urbanisme rénové ) a pour objectif de faire cesser « les mauvaises pratiques qui, tout en étant le fait d’une minorité, ont pu entacher et peser sur l’ensemble du secteur des professions immobilières » stipule le projet… De quoi parle t-on ? De prix considérés comme excessifs, et peu transparents, et un certain flou dans les obligations des professionnels. Pour les syndicats professionnels de l’immobilier, dont la FNAIM, qui s’accordent à reconnaître les critiques, il faut même aller plus loin et solliciter un véritable encadrement. En projet, de nouveaux cursus de formation initiale et continue de gestion immobilière et l’obligation pour chacun d’afficher ses diplômes. Les agents immobiliers doivent aujourd’hui justifier, pour accéder à ce métier, avoir obtenu soit un bac +3 dans le domaine commercial, économique ou juridique, soit un bac +2 spécialisé dans le domaine immobilier. Pour accéder à un poste à responsabilités, un bac + 5 est néanmoins souhaitable et la carte professionnelle, indispensable. A savoir, être agent immobilier est une activité commerciale réglementée qui implique pour la personne d’être immatriculée au registre du commerce et des sociétés. Il existe trois cartes professionnelles : ” transactions sur immeubles et fonds de commerce “, ” gestion immobilière ” et ” marchand de listes “. Valables 10 ans, elles sont délivrées par la préfecture dans le ressort duquel l’agence est implantée. Rien n’oblige les négociateurs immobiliers et les marchands de biens à en faire autant. Pour l’heure, le texte adopté en première lecture doit être débattu au Sénat…Affaire à suivre !