Quand Gregory décide de quitter Paris avec sa famille, il choisit instinctivement le Sud, une région synonyme d’un retour aux sources longuement réfléchi. Pour lui, le moment était venu de s’inscrire dans une nouvelle aventure, y compris professionnelle. D’un bilan de compétences au métier de conseiller immobilier, voici la rencontre avec celui qui n’a pas eu peur de s’écouter pour mieux évoluer et redécouvrir Marseille.
Comment es-tu devenu conseiller immobilier ?
Quand j’ai confié à mes proches que je souhaitais faire ce métier pour aider les gens, tout le monde m’a dit que c’était un milieu de requins et que ça ne correspondrait pas avec ma personnalité… Et bien figurez-vous que ça m’a encore plus motivé ! J’aime avoir ma propre idée et j’avais bien l’attention d’aller jusqu’au bout.
Réconforté par ton bilan de compétences…
Tout à fait ! Et j’en profite d’ailleurs pour le conseiller à tout le monde. L’exercice m’a été très bénéfique. C’est comme cela que j’ai pu me rendre compte que j’avais une forte aptitude pour le social, cette envie d’aller vers l’autre, ce besoin de communiquer…
Attends, du social et de l’immobilier, c’est possible ?
(rires) Il faut savoir qu’à cette époque, un très bon ami entamait lui aussi une reconversion. Il était à un stade plus avancé et avait choisi le métier de conseiller immobilier. Il en était ravi et me le recommandait fortement. J’en ai donc parlé à ma conseillère qui n’a pas trouvé cela incompatible. Au contraire, elle m’a demandé de creuser la piste en me confrontant à ce milieu… Ce que j’ai fait, ce qui m’a convaincu !
Mais il aura fallu attendre une rencontre…
C’est un coup de chance ! À l’époque, ma femme participait aux Négociales d’Aix-en-Provence et l’un des membres du jury était le responsable de l’Agence Mychezmoi sur la ville. Et en lui parlant de ma situation, il lui donne sa carte pour que je puisse le contacter sur le sujet. Un moment clef qui m’a permis de connaître le fonctionnement de l’agence et de me rassurer. C’était une grosse structure, très bien organisée, ce qu’il me fallait en tant qu’ancien comptable. C’est mon côté carré ! Je suis donc allé à l’un de leurs apéros recrutement et devinez quoi ? Je me suis lancé ! Après 4 entretiens et en parallèle de mon bilan de compétences, j’entrais à l’agence.
Qu’est-ce qui t’a plus chez Mychezmoi?
Leur structure, il y a un directeur, un chef d’agence, un service marketing et puis leurs collaborateurs… Il y a une telle diversité que l’on peut toujours s’identifier à quelqu’un quelle que soit la situation. C’est très rassurant, car j’ai toujours eu besoin d’aller au bureau voir des collègues pour échanger sur différents sujets. Chez Mychezmoi, vous avez toutes les cartes en main pour réussir, du moment que vous respectez les règles. Et c’est ce qui fait toute la différence.
Ton plus beau souvenir professionnel ?
Le premier qui me vient en tête. Un jeune couple de primo-accédants. Leur premier bien avec un budget serré. Pas facile, mais je parviens à trouver leur bien… Ils étaient tellement fous de joie qu’ils m’ont couvert d’éloges, j’en étais gêné ! Quelque part, je fais juste mon boulot, mais nous sommes restés en contact par la suite. Ils me donnent régulièrement des nouvelles, m’envoient des photos de leurs travaux. C’est très agréable… Au-delà d’un souvenir, c’est une histoire qui continue de s’écrire.
Quand tu me parles de ton métier, tu as l’air exalté… Tu as des passions ?
En fait, je me suis rendu compte que mon métier est devenu une passion. J’ai essayé de me calmer mais tu vois bien que c’est un sujet qui intéresse tout le monde. Quand je suis en soirée, c’est très difficile pour moi d’esquiver le sujet… Je suis très sollicité pour donner mes avis. Du coup, j’ai mis un peu de côté mes autres passions comme le Street-art. Mais attention je suis aussi papa d’une petite fille donc concilier le travail, les passions et la vie de famille, il faut choisir même si je tente de l’initier à la peinture !
Ton quartier préféré sur Marseille ?
Difficile… Je vais dire l’Estaque parce que je ne connaissais pas du tout. En redescendant de Paris, nous cherchions un endroit non loin du centre-ville et en même temps respirable. L’endroit était tout indiqué. Nous sommes à 15 minutes du centre et avons rapidement accès à la côte bleue. D’un point de vue professionnel, j’ai vraiment appris à redécouvrir Marseille avec l’œil du conseiller immobilier. Par exemple, j’apprécie de plus en plus mon secteur au niveau de Sainte-Marguerite, Mazargues et Sainte-Anne.
Des bonnes adresses à conseiller ?
J’en ai plein. J’adore la gastronomie, donc tous les restaurants ! Ils sont si nombreux que nous n’avons même plus le temps de suivre !!! Je vais dire quelque chose de classique, un petit restaurant du côté des Goudes au coucher du soleil ça marche toujours ! La magie opère.
Le bien immobilier idéal à tes yeux ?
Pour moi, l’idéal est un appartement pas trop grand – environ 60/80 m2 – pour avoir des prix contenus. Idéalement rénové avec un joli extérieur au calme, mais pas exposé au Sud et qui disposerait d’un petit étage traversant. Le top.
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