Ça bouge sur le marché de l’immobilier !

Tour de France du marché de l’immobilier et arrêt à Marseille. Zoom sur ce qui avance, les perspectives, les quartiers que vous aimez déjà et ceux que vous allez découvrir. Good news, les projets c’est maintenant !

Ça bouge en 2015 du côté de l’immobilier : le secteur marque un retour à la hausse, les acquéreurs ont de nouveau la pêche et les primo-accédants reviennent dans le match. Un temps écartés du marché, ils représentent désormais 35% des acquéreurs, tout cela dans une ambiance où les taux restent bas et les prix légèrement en baisse d’environ 2% sur les maisons et de 1,1% pour les appartements.

Même Paris a vu ses prix décroitre. Le prix moyen au mètre carré y serait passé sous les 7 800 euros le mètre. Et comme partout ailleurs, ce sont les arrondissements les plus chers qui baissent le plus. Ainsi, malgré un stock de biens toujours élevé, les vendeurs ont compris la réalité d’un marché qui a incontestablement retrouvé des couleurs en 2015. Notons de grandes disparités malgré tout entre les départements où le mètre carré avoisine les 1 000 euros comme la Loire ou l’Allier et ceux où il dépasse volontiers les 4 000 euros. Là ce sont plutôt l’Ile de France ou les Alpes Maritimes. Vous l’avez compris, il y en a pour tous les budgets et pour tous…

Variation des prix ? Un tour d’horizon

Quid de la variation des prix en 2015 ? Les logements anciens en France ont augmenté de 0,3% au premier trimestre 2015, du jamais vu depuis 2011. Des raisons de fanfaronner ? Pas vraiment, mais grâce aux maisons le redressement du marché de l’immobilier s’amorce : +0,6% en 3 mois. Celui des appartements reste lui toujours en baisse. De -0,2% par rapport au 4^ème trimestre 2014. Ce qui se traduit, toutes données confondues, par une légère baisse sur l’année.

À Paris, en un an, les prix des appartements dans l’ancien ont perdu 2,8% même si sans grande surprise, ils y restent les plus élevés de l’hexagone à 8 368 euros le mètre carré en mai 2015. Deuxième position pour Nice qui s’avère être la ville où les prix sont les plus élevés après la capitale. En moyenne, comptez de 3 500 à 3 900 euros le mètre carré. Juste derrière arrivent Lyon puis Aix-en-Provence. En moyenne, les biens s’y vendent 3 500 euros le mètre carré. En revanche, la baisse est franche dans certaines villes comme à Nîmes, Saint-Etienne Clermont-Ferrand ou encore Brest.

 Marseille, place attractive

La cité phocéenne a le vent en poupe. Ville plébiscitée par les touristes, elle se caractérise aussi par un marché immobilier dynamique. Comment ça se passe à Marseille ? Le prix des appartements s’y situe en moyenne à 2 500 euros le mètre carré avec des pics en fonction de l’état du bien à 3 700 euros dans les secteurs cotés que sont la Corniche et ses environs, les 7^ème et 8^ème. Le prix des maisons tourne lui autour des 3 100 euros le mètre carré et peut monter jusqu’à 4 600 euros le mètre carré. Ce qui change ? Le 7^ème passe désormais devant le 8^ème historique. Si le Carré d’Or autour du boulevard Monticelli, Rivet et de la rue Paradis reste recherché, les appartements des années 70 et 80 de Mazargues ont moins la cote. Gros buzz à signaler autour d’Euroméditerranée, quartier d’affaires de la ville, avec en emblème la place de la Joliette. Un secteur qui a tenu, en partie, ses promesses avec des prix qui tournent autour de 3 000 euros le mètre carré mais qui peuvent aussi baisser de moitié à quelques rues des quais. Dans tous les cas, on le sait, la ville recèle de quartiers et de secteurs : 111 quartiers dit-on, où poser en toute quiétude ses bagages.

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Vous n’y pensiez pas et pourtant…

Marseille comporte de nombreux visages : bord de mer, terre de bastides, villages escarpés et anciens sites industriels réhabilités. Chacun trouvera son bonheur… mais pas forcément là où il l’attend. La preuve c’est du côté de Saint-Julien et de Saint Barnabé où ça bouge beaucoup aujourd’hui. Dans ces secteurs résidentiels du 12^ème, les prix restent stables mais avec une offre toujours très séduisante. On y trouve de belles demeures avec terrain pour environ 3 200 à 4 000 euros le mètre carré, un peu plus avec une piscine. Des appartements attractifs dans des résidences de standing y sont aussi proposés, le tout à deux pas du métro et du tramway dans un environnement calme et verdoyant. Bref, la campagne à deux pas de la ville.

Côté Capelette à la frontière des 6, 8 et 10^èmes arrondissements, le mouvement se fait sentir. De nombreux programmes neufs sont sortis de terre à proximité du parc du 26^ème centenaire. Le quartier est proche de toutes les infrastructures de transport et possède de nombreux équipements, ce qui en fait un bon spot pour les familles qui s’installent – avis aux amateurs le palais de la glisse et de la glace est à deux pas – mais aussi pour les retraités qui souhaitent des appartements confortables et bien équipés.

Le choix du centre

Pas coté le centre-ville marseillais ? C’est en train de changer, la preuve en exemple.

Le centre-ville n’a pas toujours eu bonne presse à Marseille mais les grands projets lui ont redonné un nouveau souffle, le Vieux-Port est devenu un lieu névralgique en matière de transport et du coup en première et en deuxième ligne, les immeubles Pouillon qui ont toujours eu du succès et les autres, sont très demandés. C’est aussi le cas des quartiers autour de l’Opéra où les immeubles typiques marseillais y voisinent avec des beaux lofts refaits à neuf. Le 6^ème côté rue de Rome change de visage. L’arrivée de la 3^ème ligne du tramway va redonner du souffle à ce quartier, l’apaiser et l’embellir. Les beaux appartements et les anciens hôtels particuliers des rues Estelle et Dieudé, rénovés avec cour intérieure et terrasse, aujourd’hui à 2 500 – 3 000 euros le mètre carré, vont prendre de la valeur. Même chose rue de la Palud et d’Aubagne. La vie reprend dans le centre !

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