Avec une moyenne de 3,30 % en septembre dernier, les taux d’intérêt sont historiquement bas. Sachant cela, la partie n’est pas encore jouée…

Le calcul du taux d’un prêt immobilier se base sur deux notions : l’apport personnel s’il y en a un -aujourd’hui les banques peuvent prêter 100 %- et la rapidité de recouvrement. En clair, plus le prêt est court, moins il coûte. Après il reste à choisir la formule. Le prêt à taux fixe, est de loin le plus pratiqué car tout est fixé à l’avance : le taux, la durée du remboursement et le montant des échéances. Contrepartie de cette simplicité : les taux sont plus élevés que ceux des prêts à taux variables. On est perdant si les taux baissent et gagnant s’ils augmentent (ce qui est le cas le plus probable). Autre possibilité, les prêts à taux variable, dont le taux augmente et baisse en cours d’emprunt en même temps que les taux du marché. La quasi-totalité des établissements propose aussi des prêts à taux variables « capés » pour limiter la hausse ou la baisse. Certains prêts à taux variable, ne sont pas plafonnés. Ils affichent les taux les plus faibles du marché mais comportent naturellement un risque pour l’emprunteur. Mieux vaut réserver cette formule à des emprunts sur une courte période, inférieure à cinq ou six ans.

Un nouveau projet immobilier dans l’air?

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